Conteur, colporteur d'histoires, mes contes me font voyager dans tout l'Hexagone et bien au delà, dans des contrées imaginaires que je suis prêt à dévoiler pour peu que l'on soit attentif.
Mais comment suis-je devenu conteur ?
Petit garçon, après l'école, au moment où les autres faisaient leurs devoirs, j'allais me promener avec mon chien et rêver de mondes merveilleux; le chien devenait loup, et moi coureur des bois dans le Grand Nord, ou gitan le long des routes. Plus tard, il y a eu la fac de philo avec ses lectures passionnantes et le rêve de devenir instituteur dans un village de montagne. Mais je préférais toujours marcher et rêver plutôt que d'aller aux cours de mathématiques, de logique ou de psychologie; je ne serais donc pas instituteur.
Après plusieurs petits boulots auprès d'enfants, je suis devenu gardien de refuge dans les Alpes, et c'est là-haut que, partageant mes veillées au coin du feu, j'ai raconté mes premières histoires aux randonneurs et récolté de magnifiques sourires qui m'ont encouragé à poursuivre dans cette voie.
C'était il y a une dizaine d'années, déjà. Je suis aujourd'hui Le Colporteur d'Histoires, conteur de mon métier. Ma passion du conte ne s'est pas émoussée au fil des ans, bien au contraire ! Je prépare sans arrêt de nouveaux contes dès que je ne suis plus en spectacle ou sur un festival. La plupart des contes sont des contes originaux, issus de mon imaginaire et retranscrits plus tard. Quelques légendes de Savoie ou du Mercantour, quelques contes tibétains font figures d'exceptions.
En été 2001, j'ai rencontré Crèvecoeur, chanteur de rues et joueur d'orgue de Barbarie. Le courant est passé, le conte et l'orgue de Barbarie viennent se conjuguer pour de nouveaux spectacles. L'originalité réside dans l'alternance entre contes et chansons, entre écoute et musicalité. Le conte rebondit sur la musique, l'orgue de Barbarie répond au conteur...
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