"Le patrimoine oral est en danger"
"Le patrimoine oral est en danger"
SEDDIK MESLEM, CONTEUR PROFESSIONNEL, À "LIBERTÉ" "Le patrimoine oral est en danger" Par : Amine Idjer
Son histoire est un véritable conte. Son inspiration, il la tient de sa mère qui l'a abreuvé de dizaines d'histoires quand il était petit. Malgré les difficultés rencontrées au quotidien, il tient bon trouvant son énergie dans son âme d'enfant qu'il a su préserver. Son rêve est présenter son spectacle Si j'étais à Gaza devant les enfants de cette ville.Liberté : Tel un troubadour, vous sillonnez les différentes régions pour [ra] conter des histoires de grands-mères. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à choisir ce métier ? Seddik Meslem : Cela était un processus logique dans mon parcours. Ça a commencé très doucement, depuis mon jeune âge. Être conteur est un choix personnel. Durant les années soixante-dix, j'ai commencé à me familiariser avec les planches du théâtre de Sidi Bel-Abbès entre autres, avec lequel j'ai grandi. Ça a été, pour moi, la meilleure école. J'ai eu la chance de connaître Kateb Yacine, et de voir évoluer Alloula et Kaki. J'ai énormément appris avec ces hommes de culture. Pour parachever cette formation, j'ai eu, entre les mains, une œuvre d'un autre homme que le destin a voulu que je connaisse, Machaho ! Tellam Chaho, de Mouloud Mammeri. Une œuvre qui m'a littéralement
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